Nous avons vu que notre ère est confrontée à des dilemmes complexes, allant du changement climatique aux inégalités socio-économiques en passant par le chômage, la dette et l’inflation. Malheureusement, le discours économique dominant s'avère inefficace pour aborder ces défis. Bloqué dans ses logiciels bi-centenaires, il repose sur des paradigmes obsolètes, ignorant souvent les limites écologiques et la nécessité d'une économie plus inclusive et durable. Dans notre modèle économique, tout repose sur la croissance, dans l’idée qu’elle est indispensable pour financer d’autres choses essentielles, comme des services publics efficaces ou le progrès social.
Nous avons vu que notre ère est confrontée à des dilemmes complexes, allant du changement climatique aux inégalités socio-économiques en passant par le chômage, la dette et l’inflation. Malheureusement, le discours économique dominant s'avère inefficace pour aborder ces défis. Bloqué dans ses logiciels bi-centenaires, il repose sur des paradigmes obsolètes, ignorant souvent les limites écologiques et la nécessité d'une économie plus inclusive et durable. Dans notre modèle économique, tout repose sur la croissance, dans l’idée qu’elle est indispensable pour financer d’autres choses essentielles, comme des services publics efficaces ou le progrès social.
Cette croissance économique est elle-même prise sous le feu de la contrainte extérieure où toutes les nations du monde se mènent une guerre économique implacable dans le but de chaparder des parts de marché aux autres ou d'équilibrer leurs balances de commerce extérieur. Nous avons compris que c’est la planète qui est le payeur en premier ressort de cette guerre économique que les hommes et les nations se mènent entre-eux. Cette lutte économique mondiale ne sera possible que tant que la planète fournira les ressources naturelles et les énergies nécessaires pour l'alimenter et la justifier.
On entend souvent dire que la révolution industrielle n’est qu’une page de l’histoire des hommes qui a été permise par la disponibilité à faibles coûts des énergies fossiles, et que cette page se fermera lorsque ces ressources seront épuisées. On ajoute à cela le réchauffement climatique, les pics de production de l’eau, du phosphore, du cuivre, l’érosion de la biodiversité, les 9 limites planétaires à ne pas dépasser et on comprend rapidement le piège dans lequel les hommes se sont enfermés à cause de leur manière d’envisager (et de financer) l’économie.
Cette manière de voir l’économie est basée sur des philosophies d’un autre âge ou des concepts dépassés comme le darwinisme social, le consumérisme ostentatoire, la méritocratie productiviste, marchande ou tout simplement la croyance que le « bonheur » ne tient qu’au nombre de choses, de biens, de babioles, que l’on peut posséder.
Ces idées sont à l’origine du discours libéral pensé il y a 250 ans. Mais il est vrai qu’à l’époque la question de l’environnement n’était pas tant au cœur de nos préoccupations. Nous n’avions pas encore observé les conséquences de la révolution industrielle, les lois de la thermodynamique, la pollution, le réchauffement climatique, l’Amérique n’avait pas encore été explorée, la démographie humaine en 1800 ne dépassait pas le milliard d’individus.
C’était sans doute une époque où l’on pouvait se permettre de penser expansion et production, simplement parce qu’il y avait de la marge. Mais tout cela est bien fini et notre époque est confrontée à une série de dilemmes bien différents. Comment faire vivre 8 milliards d’humains ou plus en bonne intelligence avec l'ensemble du vivant, dans un contexte où les limites de la planète sont atteintes, où les ressources s’épuisent, où la production marchande engendre nécessairement des nuisances de toutes sortes ?
Par ailleurs, les humains (du moins, en Occident) se sont équipés d’un logiciel moral et culturel où le travail est idéalisé et se trouve au centre de nos systèmes de gratifications sociales (tu gagneras ton pain à la sueur de ton front). Mais les activités humaines sont conditionnées par des critères bancaires de rentabilité et de profit.
Bosser ? oui, mais les critères financier nous obligent à bosser rentable ! C’est dommage, car il y a beaucoup de choses à faire dans des domaines où la rentabilité financière n’est pas forcément présente. Comme je l'ai dit précédemment : ce n'est pas le travail qui manque, c'est l'emploi !
Nous saccageons ainsi notre planète, car ce sont les critères de la finance qui déterminent l’orientation des moyens financiers uniquement là où la rentabilité est présente. Mais comme nous l’avons vu précédemment, ce sont souvent les domaines les plus extractifs et nuisibles qui sont les plus rentables.
Par exemple, pêcher du poisson, c’est rentable ! Dépolluer les océans, ce n’est pas rentable ! Tout simplement parce que le poisson est une marchandise et que les déchets sont des déchets. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas utile et urgent de dépolluer les mers ou de protéger la biodiversité, cela veut dire que notre logiciel financier actuel est incapable de prendre en charge des domaines insolvables selon les critères court-termistes de la finance de marché.
Il est illusoire d’attendre d’une finance rentière, court-termiste et à vocation particulière qu'elle prenne en charge des projets de long terme et à vocation collective.
Notre système financier, basé sur la rente et la satisfaction individualiste rapide, ne sait pas financer des projets lointains. Pour le financement de ces derniers, la logique habituelle sera la fiscalité et on parlera plutôt d’investissements qui engendreront des bienfaits qui se diffuseront «discrètement» sur la collectivité et sur le long terme. Ce qu'il faut entendre par «discrètement», c'est que les plus-values financières directes ne sont pas envisageables, si ce n'est par l'évitement de coûts de réparations plus élevés après la survenance des catastrophes climatiques, etc.. (si tant est que ces réparations soient encore possibles et qu'il reste encore quelque chose à sauver).
Dans l'épisode précédent, nous avons abordé la manière dont la monnaie est créée par les banques lors des opérations de crédits. La monnaie et la dette sont créées lors du crédit (flux) et se neutralisent mutuellement lorsque le crédit est remboursé (reflux). Nous avons vu que cette manière de faire permet une accélération de l'économie et de la croissance. C'est la théorie de la monnaie endogène.
Les banques créent de la monnaie qui n'existe pas pour accompagner des productions de biens et services futurs
Lorsque les biens et services sont vendus, le chiffre d'affaires permet de solder les dettes de banques. La monnaie bancaire est donc temporaire puisqu'elle est soumise au reflux. Ce mécanisme est parfait pour accompagner une économie marchande. Le problème, c'est que toute l'économie ne se résume pas qu'à un simple marché. Comme le souligne si bien Jean Marie Harribey "Tout ce qui est monétaire n'est pas forcément marchand".
Vous savez que j'aime les histoires. Imaginons que je me promène dans la rue, et que je jette nonchalamment un emballage plastique sur la voie publique. Un policier me voit et m'interpelle. Après quelques remontrances sur le respect de l’environnement et de la voie publique, il me colle un procès verbal (ce qui est bien mérité). Mais là où se situe un dilemme auquel on ne pense jamais, c'est que cette amende est libellée en euros. C'est-à-dire une monnaie entropique.
Le paradoxe est que je vais devoir réaliser une néguentropie (payer une réparation) avec une monnaie bancaire que j'ai gagnée par des processus entropiques (nuisibles).
Cette monnaie diffusée par les banques sous la contrainte de la rentabilité, je vais devoir la gagner dans le cadre d'une activité, la plupart du temps, extractive et éventuellement polluante. Autrement dit, il faut que je produise de nouveaux dégâts à la nature pour réparer un dégât que j'ai fait à la nature. Le paradoxe étant que je vais devoir générer de l'entropie pour gagner les moyens de réparer une entropie (CAD de procéder à une néguentropie).
Ce pauvre agent n'a fait que son travail et n'est pas conscient de ces sujets scabreux, ni même les juristes qui écrivent les lois. Mais si je devais réellement réparer ma faute de manière efficace, il faudrait que j'en gagne les moyens sans nuire par ailleurs. De gagner les moyens de réparer... en réparant !
Élargissons cette expérience de rue au niveau macro économique pour exposer la malédiction de Sisyphe provoquée par nos manières d'envisager l'économie et la finance. Habituellement, les domaines publics sont financés par l'impôt. On part du principe que la monnaie émane de la sphère marchande et si la sphère non-marchande a besoin de financements, c'est la méthode fiscale qui les rendra possibles. Bien que ce soit de cette manière que nous procédons depuis bien longtemps, laissez-moi vous dire que cette façon de faire est arrivée au bout de la logique.
Nous sommes enfermés dans un mécanisme où la réparation des externalités négatives est financièrement tributaire des processus économiques qui les ont engendrés. C'est comme devoir détruire pour gagner les moyens de réparer.
Nous comprenons bien ici que devoir piller les ressources de la planète pour gagner les moyens de la préserver constitue le summum de l'absurdité. C'est précisément cette absurdité qu'expose le mythe de Sisyphe de la dette.
Nous pouvons constater le même paradoxe avec les mécanismes de primes assurantielles. Les inondations catastrophiques de ces derniers mois ont poussé les assurances à augmenter leurs primes. Autrement dit, nos assurances deviennent plus coûteuses dans une monnaie qui a été diffusée par les banques à dessein extractif. Le paradoxe est qu’il faut payer ces sur-primes assurantielles (pour nous assurer contre les inondations) avec une monnaie, dont la vocation extractive est à l’origine des processus qui engendrent le réchauffement climatique et donc, la montée des eaux.
En conservant un système monétaire dont la diffusion de la monnaie se fait uniquement par des banques commerciale (monnaie entropique), nous nous obligeons a demeurer enfermés dans ce paradoxe. Nous libérer de ce celui-ci impliquera l’idée d’instaurer une seconde institution financière dont la vocation sera d’émettre une monnaie « néguentropique » et de contraindre les gens, les entreprises à payer leurs amendes, leur dettes, ou leurs primes d’assurance en gagnant cette monnaie néguentropique dans la réalisation d’activités de bien communs. Sans cela, on s’obligera à réparer nos dégâts en en produisant perpétuellement de nouveaux.
Il convient dorénavant de comprendre la paradoxale malédiction entre nos dettes bancaires et les dettes que nous avons envers la nature pour envisager de repenser en profondeur nos mécanismes financiers.
Nos dettes ne sont pas que financières, nous avons aussi des dettes envers la nature. Nous avons compris que dans notre façon actuelle de concevoir l'économie, tenter (illusoirement) de solder nos dettes à la banque ne fera qu'augmenter nos dettes envers la nature (impossible découplage).
Réciproquement, si nous voulons atténuer nos dettes envers la nature, cela ne peut se faire qu'en augmentant nos dettes financières. C'est précisément cette malédiction absurde que je désigne comme notre mythe de Sisyphe économique. Nous devons dorénavant inventer un moyen d'atténuer nos dettes financières, en même temps que de payer nos dettes envers GAÏA.
C'est pour cette raison que nous devons envisager l'idée que ce soit GAÏA elle-même qui paie les humains pour la régénérer et la préserver. Non pas par l'exploitation de ses ressources, mais par l'émission d'une monnaie de réparation.
Nous parlons de la diffusion d'une monnaie dédiée à la préservation et réparation des communs. Un peu comme si la planète disposait de sa propre institution financière et diffusait auprès des hommes une monnaie de réparation (néguentropique) en échange de prestations et que cette monnaie soit reconnue auprès des banques centrales et des chambres de compensation internationales comme la devise de la "banque mondiale de GAÏA".
Inventer une monnaie de singes pour sauver les singes ? L'idée de monnaie de singe provient d'une idéologie dépassée et issue d'une logique purement matérialiste de la monnaie : celle-ci devrait être adossée à l'or ou des ressources issues de l'exploitation de la nature. Avec NEMO IMS, nous sommes très loin de ce logiciel archaïque : nous partons de l'idée que la monnaie ne devrait être que le résultat de conventions humaines ; une sorte de contrat social et écologique en vue de résoudre les dilemmes écologiques et sociaux de notre monde contemporain. Ainsi, la monnaie ne devrait plus tant être adossée à de l'or (pour l'exemple) qu'à un ensemble de préceptes et de dispositifs qui garantissent les conditions de la vie sur Terre.
Posséder tout l'or du monde ne nourrira pas sur une planète foutue. En revanche, une planète en bonne santé écologique vous nourrira toujours, même si vous êtes démunis.
Parlons de la ruée vers l'or dans les années 1890 dans le delta du Yukon. Lorsqu'un chanceux trouvait de l'or, il allait faire la fête au bar du village. Payait-il directement le barman en or ? Non, il payait en dollars. Que s'était-il passé entre-temps ? Il était allé convertir son or en dollars à la banque. Ce que je tente de signifier ici, c'est que peu importe que ces dollars fussent conditionnés à une extraction d'or, de carottes, de laitues, ou de lapins bleus à pois roses, ce qui faisait office de "médium commercial" (monnaie) dans ce bar, c'était le dollar !
La monnaie est une convention, et une convention est une chose qui se décide pragmatiquement selon des objectifs et des enjeux historiques spécifiques. L'or, cette relique barbare, ce "faute de mieux conceptuel" est incapable, de par ses caractéristiques, de réaliser ce genre d'objectif. L'or fige les hommes à une vision de l'économie essentiellement privée et marchande.
Régénérer et préserver les écosystèmes sera précisément ce que vous devrez faire avec NEMO IMS. On ne vous demandera pas de saccager la nature pour trouver de l'or, mais de la réparer. C'est la banque de la nature elle-même qui vous paiera en contrepartie de prestations écologiques garantissant un avenir soutenable. C'est ce qui fera la solidité éthique de cette monnaie : un consensus, le plus large possible, dans l'objectif mondial de préserver la vie sur notre unique vaisseau spatial.
Allez dire ça aux riches : Être milliardaire dans un monde foutu est sans objet !
Cette idée part d'un principe très simple : la monnaie doit se déconnecter de ses racines matérielles archaïques pour devenir un contrat social et écologique. Un nouvel Hégémon faisant la promotion d'une soutenabilité sociale et écologique au niveau mondial, car finalement c'est bien cela qui dispose d'une vraie valeur. Sans la préservation de cette valeur fondamentale, tout le reste, les berlines de luxe, les yachts à 500 millions, ou les piscines en or serties de diamants, perdent tout leurs sens.
Une fois que l'on a assimilé ces choses, c'est l'or qui est finalement une monnaie de singes... Hominidés archaïques de l'espèce Homo œconomicus praedatoris egoïstus
Comprenons bien l'idée que la monnaie de GAÏA ne pourrait pas être émise en contrepartie d'une dette financière, ce qui nous ferait retomber dans le mythe de Sisyphe dont nous avons déjà parlé. Mais cette monnaie de GAÏA, émise sans dette mais à contrepartie écologique et sociale, permettrait une relance économique d'un genre nouveau. Elle permettrait des créations d'entreprises, d'emplois, de vocations compatibles avec une planète autorisant une vie de qualité et cela tout en provoquant une relance économique des nations participantes ainsi que de multiples possibilités de reflux sur leurs dettes tant privées, que souveraines.
Faisons une métaphore (encore ?!). Imaginons que conceptuellement, la banque de GAÏA soit comme un pays virtuel avec lequel tous les autres pays feraient commerce. De la même manière que dans le commerce international, les nations travailleraient avec la "GAÏA Nation". Bien évidemment, ce pays virtuel n'aurait pas besoin de vos berlines de luxe, de vos écrans, de vos gadgets à la mode, de vos avions de chasse ou de vos frigos. Ce pays virtuel aurait besoin que vous réalisiez des prestations en faveur de l'environnement, et Il vous paierait pour cela dans une monnaie reconnue par vos banques centrales : les NEMO Green DTS dont on parlera dans le prochain chapitre.
L'arrivée soudaine de ce pays virtuel aurait pour effet de débloquer bon nombre de situations écologiques et sociales sans issues. Il relancerait une nouvelle sorte d'économie et de relance par l'émission de marchés intentionnels. Les pays du monde entier auraient la possibilité de rétablir leurs balances de commerce extérieur sans recours à une économie d'extraction. Certains dépollueraient les océans, d'autres protégeraient et replanteraient des forêts, d'autres encore protégeraient la biodiversité locale, d'autres se spécialiseraient dans l'agriculture bio. Des emplois, des entreprises, des vocations d'un genre nouveau apparaîtraient et de là, une nouvelle sorte de relance qui prendrait sa source depuis des activités de réparation et préservation de la nature.
C'est à cet endroit qu'il convient d'incorporer la notion de multiplicateur keynésien. Lorsque l’investissement privé est défaillant, c'est l'investissement public qui doit prendre le relais, disait Keynes. Ici, ce qui relance l'économie ne sera pas tant l'État de votre nation, mais la banque de GAÏA. Il faut bien comprendre que cette nouvelle relance mettra en ordre de route le fameux multiplicateur de Keynes. Notons qu'il faudra ajouter des dispositifs écologiques et macro-prudentiels, comme des taux bancaires verts et bruns ainsi qu'une fiscalité écologique adaptée, pour éviter que les bienfaits recherchés ne se transforment en calamités. Il faudra vérifier également que l'exigence écologique soit respectée.
De manière générale (big picture), la monnaie "fraîche" ruissellera sur l'économie et provoquera des reflux sur les dettes. Les secteurs privés ne seront pas les seuls à tirer leur épingle du jeu, chaque mouvement de commerce engendrera des fiscalités diverses ou des prélèvements de TVA, ce qui autorisera aux Etats de se délester de dettes souveraines et de permettre plus de latitude budgétaire et financer des domaines sociaux, de santé, de culture, d'éducation, écologiques, etc. sur l'ensemble des territoires.
L'idée d'une "Banque de GAÏA" propose un paradigme révolutionnaire : une économie où la nature, considérée comme une entité à part entière, dispose de moyens financiers pour récompenser les actions humaines bénéfiques à son équilibre. Cette vision remet en question les fondements mêmes de notre système économique, suggérant qu'une économie équilibrée devrait être mesurée non pas par l'accumulation de biens matériels, mais par notre capacité à vivre en harmonie avec notre environnement.
Nous sommes à un tournant critique de notre histoire, où la nécessité de réparer et de préserver notre écosystème ne peut plus être ignorée. La "Banque de GAÏA" incarnerait ce changement de perspective, mettant en place un mécanisme où les efforts de restauration et de conservation de la nature seraient financièrement valorisés. Imaginons un monde où la restauration des forêts, la dépollution des océans et la protection de la biodiversité deviendraient des activités économiques viables, soutenues par un système monétaire spécifiquement dédié à la régénérescence écologique.
Cette monnaie, émise par la "Banque de GAÏA", serait fondée sur des principes de durabilité et d'équité, visant à encourager une économie circulaire et régénérative. Contrairement aux monnaies conventionnelles, qui sont souvent générées au détriment de notre environnement (entropie), la monnaie de GAÏA serait un outil puissant pour inverser cette tendance, promouvant des pratiques qui restaurent (néguentropie).
Pour que cette vision devienne réalité, il est impératif de repenser notre conception de la valeur et du succès. Les critères de réussite économique doivent évoluer pour intégrer la santé de notre planète et le bien-être des générations futures. La "Banque de GAÏA" symboliserait ce nouvel idéal, où la prospérité économique serait indissociable de la préservation écologique.
Certes, le chemin vers l'adoption de ce modèle sera semé d'embûches, nécessitant un changement profond dans notre manière de penser et d'agir. Cela implique une collaboration sans précédent entre gouvernements, entreprises et citoyens du monde entier. Toutefois, l'urgence des enjeux environnementaux actuels exige de nous que nous explorions des solutions innovantes et audacieuses.
La "Banque de GAÏA" ne doit pas demeurer une douce utopie, elle doit devenir un projet, un objectif ! C'est une invitation à imaginer un futur où l'économie servirait réellement les intérêts de la planète et de ses habitants. En reconnaissant et en valorisant la contribution essentielle de la nature à notre survie, nous pouvons ouvrir la voie à une ère de prospérité partagée et durable. Ensemble, explorons ce chemin pour un avenir où la nature et l'humanité prospèrent en harmonie.