Ce septième épisode ainsi que les deux prochains ont pour but de préciser l'architecture de NEMO IMS, les missions du GAIA Economic Symposium, la réorganisation du commerce mondial, et les recommandations macro-prudentielles proposées.
Le concept NEMO IMS s'accompagne de décisions humaines et d'institutions internationales dédiées à des missions bien précises. Nous allons voir comment la première de ces institutions, le GAIA Economic Symposium, s'intègre dans la proposition macro-prudentielle de NEMO IMS.
NEMO IMS invite à une reformulation complète de la théorie économique de manière à accorder les critères de la société humaine avec les capacités de charge de la planète.
Après avoir passé en revue les conséquences de la dette éternelle engendrés par les mécanismes bancaires et proposé une conception novatrice de la valeur, nous allons étudier les mécanismes économiques de NEMO IMS. Le but sera à la fois de proposer une finance dédiée à la régénérescence et la préservation des communs planétaires, mais aussi un système qui permettra de freiner et de réorienter la force du marché vers des processus soutenables.
Un système monétaire n'est en rien déterminé par des lois immuables ; ce n'est qu'un ensemble de conventions, de choix, de politiques. Celui qui nous gouverne n'en est qu'un parmi d'autres et il n'est certainement pas le plus adapté aux défis actuels.
Dès maintenant, nous n'allons pas tant rechercher les problèmes et contradictions de notre modèle actuel que revisiter et repenser entièrement la théorie monétaire, bancaire, financière, comptable et fiscale pour bâtir un nouveau paradigme.
Contrairement au discours économique dominant, le concept NEMO IMS envisage l'économie selon deux sphères : l'une marchande et l'autre non-marchande. Il est illusoire, absurde et injuste que ces deux sphères soient financées par les mêmes institutions. Tels des opposés complémentaires (le Yin et le Yang monétaires), nous avons besoin d'une finance dédiée aux activités non-marchandes en complément de celle dédiée aux activités du marché.
Qui dit deux finances différentes ne veut pas dire deux monnaies différentes, mais plutôt deux fléchages différents de la même monnaie par deux institutions répondant à des critères différents. NEMO IMS propose une architecture monétaire, bancaire et financière où l'émission première de la monnaie se fera par la Banque centrale en contrepartie d'activités de biens communs, puis "voyagera" logiquement au travers des banques commerciales. Cette monnaie sera utilisée par ces dernières pour servir au financement des activités marchandes.
Le contrôle de l'inflation monétaire se fera par des dispositifs fiscaux lors des transactions, lors du paiement de la TVA, etc. L'idée est de prélever des revenus financiers (et donc, de retirer de la monnaie) aux endroits les plus nuisibles de l'économie à l'aide de dispositifs de traçabilités témoignant des processus préjudiciables de chaque biens et services commercialisés. Nous verrons les détails de ces dispositifs lors du chapitre sur les mécanismes macro-prudentiels de NEMO IMS.
Cette manière de faire va à rebours du logiciel monétaire habituel où les choses non-marchandes sont traditionnellement financées par l'impôt sur les activités marchandes. Nous avons vu que procéder de cette manière est un non-sens dans la mesure où la réparation des externalités négatives est financièrement tributaire des processus économiques qui les engendrent.
Il est absurde de laisser perdurer des activités qui réchauffent le climat, dans l'idée de le refroidir en les fiscalisant.
Quand bien même ce logiciel monétaire est en usage depuis plus de 2000 ans, ce concept monétaire est arrivé au bout de sa logique. En particulier à une époque où nous sommes confrontés aux problèmes environnementaux et au dérèglement climatique.
Pour nous défaire de ce mythe de Sisyphe économique, nous devons obtenir les moyens de réparer les nuisances issues de la production sans être contraints d'en engendrer de nouvelles avec la production (impossible découplage). Ce qu'il convient donc de faire, c'est freiner radicalement les activités préjudiciables (Gaz à effet de serre, effondrement de la biodiversité, Pic de production, perte des services écosystémiques, etc.) et de les encourager (ou les contraindre) à transformer leurs modèles lorsque c'est possible.
Nous avons vu que les hommes ont souvent (et par défaut) déterminé l'éthique ou la valeur de la monnaie sur une chose qu'ils désiraient tous. C'est par cette idée que les monnaies furent spontanément assimilées ou adossées à de l'or ou d'autres métaux précieux, énergies primaires ou matières marchandes.
NEMO IMS propose d'entrer dans un paradigme monétaire radicalement novateur. Plutôt que d'adosser la monnaie à des choses marchandes ou matérielles désirées de tous, justifions l'émission monétaire des banques centrales par des réalisations d'activités qu'habituellement personne (le marché) ne veut faire faute de rentabilité financière à court terme.
Par convention, l'éthique, la philosophie, ou la "solidité" conceptuelle de NEMO IMS seront liées au fait que l'émission première de la monnaie soit justifiée par la réalisation d'activités en lien avec la préservation ou la régénérescence des communs planétaires.
Nous avons ici un concept radicalement opposé à une monnaie adossée à l'extraction de ressources naturelles et c'est ici que la notion de monnaie néguentropique prend tout son sens.
Ces activités essentielles mais insolvables seront monétisées et feront l'objet de marchés intentionnels. De surcroît, ces activités insolvables sont habituellement financées par l'impôt ; le fait de les financer par NEMO IMS permettra aux Etats plus de latitude budgétaire par ailleurs.
NEMO IMS envisage un monde où la finance ne se résume plus à la course effrénée au profit, où l'argent n'est plus un maître impitoyable mais un outil au service des communs planétaires. NEMO IMS n'est pas une simple utopie, mais une proposition ambitieuse pour révolutionner le système financier international et bâtir un avenir juste et durable.
La rémunération des activités extra financières se fera avec une unité de compte internationale libellée NEMO Green DTS. Il ne s'agit pas d'une monnaie mais d'un droit de tirage monétaire reconnu par les banques centrales et convertible par ces dernières en monnaies domestiques. NEMO IMS propose de déconnecter la création monétaire de la logique extractive mais de l'adosser à un nouveau socle : la régénération et préservation des communs.
Plutôt que de chercher de l'or en saccageant la nature, réparez la nature... vous aurez des NEMO !
NEMO IMS ne se contente pas de réorienter les flux financiers, il reconnaît et valorise les activités qui, trop souvent, passent inaperçues. Le bénévolat, l'engagement associatif, la prise en charge des enfants ou des personnes âgées, tous ces actes qui contribuent au bien commun seront enfin rémunérés à leur juste valeur.
Précisons toutefois que l'exercice est de poser des limites claires entre les activités non-marchandes essentielles mais insolvables (c'est-à-dire, les domaines où les mécanismes de l'offre et de la demande sont inopérants) et les activités marchandes. Par exemple, dépolluer les océans fait partie des domaines couverts par NEMO IMS, alors que la choucroute à la sauce Wanza est une tentative d'innovation commerciale (offre/demande). NEMO IMS n'a pas vocation à prendre en charge toutes les choses qui relèvent du marché.
Que sont les NEMO Green DTS ?
Les NEMO Green DTS sont l'unité de compte de NEMO IMS et qui seront utilisés comme référentiel de comptabilité internationale "NEMO Exchange Standard" que nous découvrirons dans le chapitre suivant. La préservation des communs planétaires nécessitera un consensus monétaire mondial allant dans ce sens. Ces droits de tirages monétaires sont reconnus par convention mondiale comme une valeur garantissant l'avenir. Elle permet de financer des projets concrets qui restaurent la santé de la planète et participent au bien-être social.
À la différence des DTS du FMI, les NEMO Green DTS n'ont pas vocation à jouer le rôle de monnaie internationale.
On doit plutôt les envisager comme un paiement (une rémunération) soumis à condition de réalisation d'une activité liée à la régénérescence des communs et labellisée par le GAIA Economic Symposium.
Par consensus avec les Banques centrales, les NEMO Green DTS ouvrent droit à une émission de monnaie par la Banque centrale dédiée à la rémunération des entreprises sélectionnées par appel d'offre pour les missions définies par le GAIA Economic Symposium. Il convient donc de faire évoluer le mandat des Banques centrales pour leur permettre de s’acquitter de cette mission.
Ils disposent d'un taux de change fixe (mais révisable) avec chacune des devises des nations participantes. Leur existence est temporaire ; les unités de NEMO Green DTS sont destinées à être détruites dès leur conversion dans la monnaie nationale.
En définitive, il y a bien création de monnaie sans dette, mais elle se fait en contrepartie d'une activité de régénérescence des communs planétaire et selon un consensus mondial coordonné de sorte à contourner les dilemmes liés à la perte de confiance ou l'éventuelle dévaluation du taux change dans un contexte de concurrence des devises.
NEMO IMS vise ainsi à se défaire de la concurrence des devises et du dilemme de contrainte extérieure.
Ce système novateur ne peut fonctionner sans une collaboration étroite entre les nations et piloter la régénérescence et préservation des communs à l'échelle mondiale. NEMO IMS est un pari audacieux mais nécessaire pour construire un monde où la finance n'est plus une menace pour la planète et ses habitants, mais un outil puissant au service d'un avenir durable et solidaire.
On va appeler ce concept "C.A pour B.A" (Chiffre d'Affaires pour Bonne Action), par opposition à "C.A pour M.A" (Chiffre d'Affaires pour MArchandises ou services marchands). Par exemple, dans la sphère du business as usual, personne ne veut dépolluer les océans ; ce n'est pas rentable. Pour rappel, les activités extractives engendrent des revenus (et des externalités négatives) alors que la réparation (dépollution) engendre des charges. Logiquement, le business as usual rejettera ces activités de bien commun insolvables à court terme, bien qu'elles soient essentielles à long terme et pour l'équilibre de tout.
Les hommes ne polluent pas pour le plaisir de polluer... Ils polluent tout simplement parce que c'est la manière la moins coûteuse de produire. (Ronald Coase)
L'idée générale de NEMO IMS est de créer de la rentabilité ex nihilo au regard de ces activités extra financières (par monétisation de ces activités), ainsi que la mise en place de contraintes fiscales au regard des activités préjudiciables. De cette manière, la monnaie et la fiscalité deviennent des outils politiques et pragmatiques orientant l'action humaine vers des choses où elle n'irait pas de façon spontanée par égoïsme. Il s'agit d’inventer la "main verte invisible".
En revanche, il convient de pas encourager de problèmes par ce que des solutions existent. Par exemple, ce n'est pas parce que l'on dépollue les océans que cela donne le droit de les polluer constamment. Ce serait comme engendrer un sentiment d’immunité où tout serait permit parce que tout serait réparable.
Si l'objet d'un commerce n'est pas un bien ou un service (C.A pour M.A) reconnu par les mécanismes de l'offre et de la demande, il faut que l'utilité d'une activité "C.A pour B.A" soit reconnue par un large consensus. C'est pour cette raison que la première étape du plan NEMO IMS est de parvenir à une sanctuarisation juridique mondiale des communs planétaires. De là découlera la reconnaissance internationale des unités NEMO Green DTS.
Reconnaissant la nécessité d'une protection efficace des communs contre l'exploitation et la dégradation du vivant, le GAIA Economic Symposium travaillera à l'élaboration de cadres juridiques pour la sanctuarisation des écosystèmes et des ressources naturelles. Cela comprendra des propositions de lois internationales qui reconnaissent et protègent les droits de la nature, assurant une base légale solide pour la conservation et la régénérescence écologique.
Ce consensus permettra la mise en place de dispositifs financiers novateurs où toutes les nations pourraient réussir économiquement par la réalisation d'activités non extractives (C.A pour B.A). Dépolluer les océans, planter des arbres, re-planter des forêts, protéger la biodiversité. Œuvrer pour des objectifs de soutenabilité environnementaux ou sociaux ne seront plus des contraintes économiques insolvables, mais des moyens de gagner dignement sa vie, voire de créer des activités improbables dans une logique de business as usual. À contrario, les activités préjudiciables seraient invitées à transformer leur modèle, réduire leurs activités, se reconvertir ou disparaître.
Le GAIA Economic Symposium représente une initiative globale visant à réunir des scientifiques et des décideurs de divers secteurs, gouvernements, entreprises, société civile, et communauté scientifique pour forger des solutions concrètes aux défis environnementaux que notre planète affronte. Cela se positionne comme un carrefour d'échange mondial d'innovations et où la collaboration est encouragée pour développer des stratégies qui promeuvent la régénérescence des communs. Qu'il s'agisse de techniques vertes, de méthodes de conservation efficaces, ou de modèles économiques durables, le but est d'encourager le partage de connaissances et d'expériences réussies qui pourraient être adaptées et adoptées à travers le globe. Cependant, il faut observer qu'une idée n'est pas forcément applicable universellement sur tous les territoires, car chacun dispose de ces singularités. Il convient de les respecter.
Sortons du Monopoly mondialisé pour inventer de nouvelles règles. Plutôt que poursuivre des logiques de réussites individuelles au détriment de tous, inventons un jeu où c'est la coopération (coopétition) qui sera la norme.
Le côté révolutionnaire de ce nouveau jeu est qu'il n'y a pas de "The winner takes it all". Ici tout le monde gagne ou tout le monde perd.
À rebours de tous les préceptes économiques connus, le but des nouvelles générations d'économistes sera de favoriser la coopération internationale pour une action environnementale concertée. Reconnaissant que les défis écologiques ne connaissent pas de frontières, le GAIA Economic Symposium aspire à créer un espace où les pays peuvent collaborer sur des initiatives communes, partager des ressources selon des principes de précaution et s'engager dans des partenariats stratégiques pour le bien commun.
Une des missions du GAIA Economic Symposium est de mettre en évidence le fait que des actions nationales isolées et non-concertées sont inefficaces. En mettant en lumière les dernières recherches et données scientifiques, cette institution vise à une sensibilisation mondiale sur l'urgence des problèmes tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la pollution dans l'objectif d'une gestion internationale concertée.
De la même manière qu'il est illusoire de réparer une porcelaine avec un marteau, il nous sera impossible de sortir du piège consumero-productiviste avec un système financier qui l'alimente.
Par convention, les Banques centrales pourront augmenter la taille de leur bilan dans le but de coordonner la préservation des conditions de la vie sur Terre. La différence est que la contrepartie comptable de ces émissions de monnaie centrale n'est pas nécessairement une dette, mais des réalisations d'activités extra financières labellisées, des activités non-marchandes essentielles, mais insolvables à court terme. Ces activités seront libellées sous l'égide des NEMO Green DTS.
Cependant, si l'on souhaite rester sous une logique de dette comptable à la Banque centrale, cette dernière peut aussi faire l'objet d'un reflux. Non-pas par les mécanismes habituels de remboursements de crédits, mais par des dispositifs fiscaux novateurs.
La création monétaire infinie n'est pas un problème si elle s'accompagne d'une destruction monétaire équivalente par ailleurs.
L'idée est donc de créer un flux monétaire permanent où la création de monnaie centrale (M0) est fléchée vers des activités régénératrices ou "néguentropique". Une fiscalité écologique sanctionnant les activités les plus nuisibles engendrerait des reflux sur les dettes de Banques centrales. Il convient donc que les Banques centrales, institutions créées par conventions humaines, fassent évoluer leurs mandats pour la réalisation de ces objectifs.
NEMO IMS n'envisage pas la monnaie comme une masse fixe (exogène) mais comme un flux permanent entre une création et une destruction. Les flux monétaires sous NEMO IMS sont pilotables politiquement et permettent de débloquer des situations où le manque de solvabilité fait défaut à des activités essentielles et urgentes. Cela permet une redistribution des cartes en permanence où des peuples, des entreprises, des pays pourront réussir économiquement autrement que par l'exploitation des ressources planétaires. Réussir économiquement en protégeant et en réparant la planète.
À travers des appels d'offres internationaux, le GAIA Economic Symposium encourage une émulation saine pour les projets communs, stimulant l'innovation et l'efficacité dans la poursuite des objectifs de durabilité : la "coopétition".
Abordons maintenant la question primordiale de la répartition internationale. Les NEMO Green DTS adossés à des projets de régénération des communs, ne peuvent pas être distribués de manière uniforme ou arbitraire. Leur répartition doit répondre à des impératifs de justice, d'équité et d'efficacité. Plusieurs principes fondamentaux doivent guider cette répartition. Tous les pays doivent participer à l'effort de protection et de régénérescence des communs planétaires, en fonction de leurs capacités et de leurs moyens. Aussi, les travailleurs et les populations fragilisées par la transition écologique doivent être accompagnés et soutenus.
Pour la répartition des NEMO Green DTS, de nombreux défis doivent être relevés pour garantir un système juste et transparent. Il conviendra de définir des critères de répartition équitables et de trouver un équilibre entre les différents principes directeurs de ces répartitions.
La solidité morale de NEMO IMS implique la transparence et l'impartialité. Le système de répartition doit être clair, accessible et soumis à des contrôles internes et indépendants. Il s'agira aussi de lutter contre la corruption et les détournements de fonds. Des garde-fous et des processus de certification doivent être mis en place pour garantir que les NEMO Green DTS sont utilisés à bon escient.
Trouver des solutions justes et équitables est un grand défi qui doit être relevé pour garantir son succès et sa solidité morale à long terme.
NEMO IMS n'est pas une solution indépendante. Les Banques centrales sont invitées à participer à l'élaboration des critères macro-prudentiels de ce nouveau paradigme.
Cette rémunération, libellée maintenant dans la monnaie nationale (fiat), sera versée au DAV (dépôts à vue) de l'entreprise prestataire, de la même manière que s'il s'agissait d'une activité marchande issue du commerce international.
Les missions du GAIA Economic Symposium
Un collège d'experts élus de chaque nation aura la responsabilité de définir des labels pour encadrer les activités de bien commun, ainsi que leurs niveaux de rémunération libellés en NEMO Green DTS.
Ceci implique de reconnaître et de valoriser financièrement les efforts de régénérescence et de conservation écologiques, en s'assurant que ces activités soient aussi attrayantes et viables pour les entreprises.
Création d'indicateurs extra-financiers : Pour mesurer le succès au-delà des paramètres économiques traditionnels, le GAIA Economic Symposium aura pour mission de développer des indicateurs extra-financiers. Ces indicateurs évalueront l'impact écologique, social, et de durabilité des initiatives, aidant à guider les décisions d'investissement et à montrer la valeur réelle des projets pour la société et la planète.
Des services de vérification et certification / labellisation rigoureux pour chaque activité pour maintenir l'intégrité et la crédibilité des initiatives de bien commun. Ces mécanismes garantissent que les projets respectent les critères de durabilité et d'impact écologique établis, offrant une intégrité et une transparence essentielle pour sa solidité politique et morale.
Le GAIA Economic Symposium est un élément central dans la mise en œuvre de NEMO IMS qui vise à transformer l'économie mondiale en un système plus juste et durable. En s'attaquant aux défis environnementaux et sociaux urgents. Il propose une architecture monétaire, bancaire et financière inédite. En sanctuarisant juridiquement les communs, en favorisant la coopération internationale, en valorisant les activités de bien commun et en créant des outils de mesure et de certification, il contribuera à une économie en équilibre avec notre planète et qui sera équitable pour tous.
Le succès du GAIA Economic Symposium dépendra de la collaboration et de l'engagement de tous les acteurs : gouvernements, institutions bancaires et financières, entreprises, organisations de la société civile et citoyens. En unissant ces forces, nous pouvons relever ces défis et construire une économie d'équilibre, de justice et de paix.